Cela me tient à cœur, dans un premier temps, d’exprimer le fait que j’en suis encore à mes débuts et dans l’expérimentation de mes capacités. Toute notre vie est faite d’apprentissage et de merveilleuses expériences, pour peu que l’on chemine vers notre destinée sur terre, et que l’on s’ouvre à sa magie.
Je ne me pose pas de questions sur le fait d’être ou non un puriste, de devoir n’utiliser que des couteaux et ciseaux à bois et non des machines, d’avoir les meilleurs techniques etc.
L’essentiel, c’est avant tout de se servir de ce que l’ont a sous la main, du mieux que l’ont peut, de faire fusionner notre imagination et notre talent afin que le résultat ressemble à notre âme. L’essentiel, c’est la création !
Voici une description de mon matériel :
Mini tronçonneuse sans fil et scie à bois : Comme vous pouvez vous en douter, elles me servent pour la coupe de gros morceaux de bois afin de les sélectionner, de voir ou le veinage est le plus intéressant et de couper assez proprement. Je suis de ceux qui aiment utiliser le bois à ma disposition avec le minimum de perte.
La disqueuse (ou meuleuse d’angle) : c’est pour l’instant, un précieux outil qui me permet de dégrossir et d’affiner chacune de mes créations, de leurs donner forme assez rapidement. J’utilise pour cela différents type de disques abrasifs. Je peux facilement m’en servir en la tenant d’une main et le morceau de bois dans l’autre. Je m’arrange pour donner forme à plusieurs créations en même temps car son gros point faible, c’est bien sûr le bruit produit par la machine.
Le Dremel : outils presque incontournable pour la diversité de ces mèches. Avec lui ont peut presque tout faire. Mais pour moi, je l’utilise de trois façon. La première consiste à utiliser une mèche cylindrique avec papier de verre, de différentes tailles pour pouvoir accéder à de plus petits espaces, pour dégrossir certains parties du bois.La seconde consiste à utiliser une mèche (fraise) en carbure, avec la forme d’une pointe de crayon, pour sculpter, donner forme, mais aussi lisser certaines créations.La troisième (dernière) consiste à utiliser des mèches (fraises) diamantées, très fine, pour sculpter et graver les petits détails.
Râpe (ou ponceuse) à main avec poignet : Un de mes outils préféré ! Après avoir donner forme au bois avec la disqueuse, j’utilise la râpe à main (plus de l’huile de coude) pour affiner, lisser les imperfections comme les marques, légères bosses et donner un rendu presque final à ma création. J’utilise bien évidemment plusieurs feuilles de papier de verre, allant du grain grossier 120, jusqu’à 3000 (vraiment fin), que je clips à ma râpe et le tour est joué. J’utilise aussi de temps en temps de simples morceaux de feuilles de papier de verre, que je coupe en carré pour qu’il puisse tenir dans ma main et pour une plus grande surface de lissage et ponçage, épousant ainsi la forme de ma création.
J’adore surtout le son et l’odeur produit par mes gestes, laissant une très fine sciure odorante autour de moi. Un pur moment de connexion méditatif.
Les couteaux à bois : première chose importante que j’aimerais souligner avant tout, leurs silence et le merveilleux son addictif du couteau sculptant le bois comme dans du beurre, pouvant être utiliser autant dans l’espace de travail, mais aussi en pleine nature, au soleil, au calme et en paix avec l’élément de la terre.
L’avantage du couteau c’est sa grande finesse, de pouvoir prendre le temps de savoir où sculpter avec son tranchant, d’accéder à des endroits très étroits et d’obtenir des détails saisissant. Le couteau est précis, permet d’aller plus lentement, d’observer sa création sous tous les angles avant d’attaquer son geste, ce que la disqueuse ne permet pas, à part si vous voulez embêter vos voisin pendant des heures, ce que je déteste (le respect avant tout). Mais le couteau est aussi plus technique, il faut beaucoup d’entraînement, comme tout art, pour maîtriser son sujet. Bref ! Le couteau est juste magique.
Mes couteaux : Kolrosing à tranchant droit, du créateur Ravnoposeven.
Couteau japonais lame style katana, du créateur Michihamono.
Les ciseaux à bois : c’est avant tout l’outil du sculpteur par excellence. Il faut beaucoup de maîtrise pour l’utiliser. Il existe différentes tailles et gouges allant d’une forme droite à une forme arrondie, en passant par la forme en V. Le ciseau à bois va de paire avec son ami le maillet, servant à donner l’impulsion afin d’enlever l’épaisseur de bois, mais peut aussi l’utiliser seul si le bois et tendre. Il permet de donner du relief et de la texture au bois et certains grands artistes peuvent n’utiliser que cet outil pour leurs créations.
Mes ciseaux : Les vieux ciseaux à l’ancienne de pépé (MDR).
Ciseau japonais droit et courbé, du créateur Michihamono.
Et pour finir et sublimer le bois en beauté !
Le baume boisé : Étant un grand passionné de la nature en général, du respect du vivant et de la protection de la vie, j’ai opté pour un baume 100% naturel à base de cire d’abeilles, d’huile de lin et d’olive, sans oublier la petite touche boisée avec quelques gouttes d’huile essentiel de cèdre qui est l’une de mes essences et de mes senteurs préférée. Pour cela je fais d’abord fondre la cire au bain marie, puis j’ajoute les huiles ainsi que l’huile essentielle à la toute fin. Je mélange bien, je verse le tout dans un joli pot en verre et pour finir je laisse refroidir avec un linge poser dessus. Il n’y a plus qu’à l’appliquer sur votre bois. Personnellement je préfère que le baume soit assez compact pour éviter de trop en mettre.
Il saura nourrir, protéger, sublimer et raviver les couleurs du bois tout en donnant une légère teinte miel. La préparation est bien sûr tenu secrète comme indiquer ci dessus (blague).
Sans oublier l’outil le plus important pour toutes créations : Les mains !
Merci d’avoir lu !